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Conseils

Cette liste a été dressée à partir des essais réalisés par AFFM sur des sites d’aménagement de berge et d'observation terrain.



Liste de conseils
    • Ne jamais laisser de talus à nue. Ensemencement herbacé et arbuste au printemps lors de travaux de pelle mécanique, paillis de jute ou de coco à l’automne. Cette pratique occasionne de grande perte de sol.
    • Abaisser les pentes des talus à moins de 45 degrés, 33 degrés idéalement.  Mais il peut y avoir des cas impossible, il faut donc utiliser des méthodes plus stabilisantes.
    • Ne jamais faucher la bande riveraine sur 2 mètres du replat. Le replat s’assèche, il y a création de fissure et lors de forte pluie, l’eau s’y infiltre et cause des glissements de talus.
    • Toujours mettre des arbustes dans le talus et non seulement des graminées. Les herbacés ont un système racinaire superficiel.
    • Utiliser des arbustes indigènes. Introduction massive de plantes ornementales : maladie et risuqe d'augmenter la problématique de plantes envahissantes.
    • Les rives fortement érodées par les glaces : salix dicolor, salix interior et cornus stolonifera.  Bref, priorité aux salix indigènes.
    •  Les côtés concaves : le saule intérieur, lucida et discolor sont les plus résistants.
    • Densité de plantation de 1 tige au 0,3 m à 0,5 m. Il est important de reboiser les berges à forte densité car la stabilisation se fait beaucoup plus rapidement. Le 1 mètre proposé est insuffisant et risqué.
    • Limiter les enrochements drastiques. Végétalisation arbustive massive.  Combinaison d'enrochement et de reboisement.
    • Pas d’arbres en pente de 45 degrés et plus, ils sont souvent arrachés par les glaces ou glissent vers la berge. Plantation en haut de la LHE (lignes des hautes eaux). Ce principe est souvent ignoré.
    •  J’ai observé, à fort pourcentage, des travaux de stabilisation avec enrochement jusqu’à dépasser la ligne des hautes eaux avec des talus complètement à nue en pente de plus de 45 degrés.  Il faut combiner différentes méthodes.
    •  Des nettoyages de cours d’eau redondant au 5-10-15 ans.  Toujours en gardant des pentes fortes, ils laissent les sédiments longtemps de sorte qu’une partie retourne au cours d’eau.  Encore une fois, de nombreux talus à nus pour de grande période.  J’ai même observé souvent du profilage de talus avec de la tourbe en place.  (la pelle prend les mottes de graminées en place et remblais la pente avec… juste avant l’hiver)
    • Des enrochements à grande échelle de plusieurs berges, sans autorisation, sur différentes rivières en montérégie. Perte de projet par les entreprises qui respectent les règles du ministère sur les aménagements de berge.
    • Les côtés concaves prononcés (45 degrés et plus) devraient être reboisés de saules arbustifs.  Ils sont résistants à ce genre de situation.
    • Le retour des amphibiens : signe de santé d'un cours d'eau



Important 

Illogisme dans certains guides d'aménagement des berges

Il faut reboiser nos berges en s'inspirant des rives naturelles. 

La référence : le livre : la bible du botaniste : ''la flore laurentienne du frère Marie Victorin'' ce livre est parfait.  C'est l'outil essentiel aux choix des végétaux pour les berges.

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